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Questions sur le sommeil

Questions sur le sommeil

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Sommeil

D2finition

Les questions sur le sommeil ne manquent pas. On s'interroge sans cesse sur cette phase trouble de notre vie au cours de laquelle nous perdons conscience et qui représente le tiers de notre existence (trente ans, si on vit quatre-vingt dix ans !).

Les questions principales

Faut-il absolument dormir 8 heures ?

Absolument pas. En revanche, il faut faire un nombre entier de cycles. Mieux vaut dormir 3 cycles seulement et se réveiller dans la phase intermédiaire que de se réveiller en plein milieu du 4ème cycle. Dans le premier cas, on aura un peu moins dormi mais on sera dispos, et dans le second cas, on aura la sensation d'avoir insuffisamment dormi.

Qu'est-ce qu'un gros ou un petit dormeur ?

Un gros dormeur aura besoin de 9 heures ou plus, un moyen dormeur 7 à 8 heures et un petit dormeur 6 heures. Limite à ne pas dépasser toutefois : 5 heures de sommeil minimum, sinon la part de sommeil paradoxal ne sera pas suffisante.

Trop dormir est-il une maladie ?

La plus connue des hypersomnies est la maladie de Pickwick qui est caractérisée par une obésité et une mauvaise ventilation pulmonaire. La personne atteinte de cette maladie est capable de s'endormir n'importe où en pleine journée. Il n'y a pas de traitement à cette affection qui serait due à un dérèglement au niveau du cerveau. Autre cause d'hypersomnie, les apnées du sommeil (voir ronflement).

Faut-il prendre un bain chaud pour s'endormir le soir ?

Théoriquement, c'est le contraire qu'il faut faire. En effet, quand on est en sommeil profond la température du corps descend. Prendre un bain chaud va élever la température et donc retarder les conditions propices au sommeil. Mieux vaut donc une douche tiède sans être froide.

Faut-il utiliser des barbituriques ?

Leur usage aujourd'hui est de plus en plus rare car ces médicaments présentent de nombreux inconvénients. Ils suppriment le sommeil profond (celui qui est réparateur) et altèrent le sommeil paradoxal (au cours duquel nous rêvons). Puis on observe très rapidement un phénomène d'accoutumance (dès 15 jours pour certains). Il faut alors forcer la dose pour maintenir l'effet. C'est l'escalade qui commence. Le fameux cercle vicieux : inefficacité à long terme/ augmentation des doses/retour de l'insomnie lors du sevrage .

Peut-on réduire intelligemment son temps de sommeil ?

Il suffit de s'éveiller à la fin d'un cycle, lorsque se présente naturellement le choix de continuer à dormir ou de s'éveiller. Dans ce cas, le réveil sera harmonieux, même si on a dormi à peine plus de 5 heures. Cela veut donc dire que l'on a été capable de calculer précisément la durée de ses cycles de sommeil. Pour cela, il faut auparavant s'observer attentivement. Repérer le soir, les passages du train du sommeil, qui tous les soirs passent à heure fixe pour chacun. Identifier les messages envoyés par le cerveau (bâillements, paupières lourdes, vue brouillée, envie de s'asseoir ou de s'allonger). Ces messages sont caractéristiques d'une fin de cycle. Il faut donc en noter l'heure et renouveler l'opération. Car la durée d'un cycle s'inscrit entre deux trains consécutifs . Selon chacun de nous, elle est comprise entre 1 h 30 et 2 h 10. Il suffit donc de calculer un nombre entier de cycles et de programmer son réveil en conséquence.

Comment récupérer du décalage horaire ?

Le jet-lag (franchissement rapide des fuseaux horaires en avion), ou le travail de nuit ou encore le passage de l'heure d'hiver à l'heure d'été, ne font pas forcément bon ménage avec nos rythmes biologiques. Après un décalage, il faut se resynchroniser. Des études récentes tendent à prouver que les effets du décalage horaire peuvent être combattus par une forte exposition à la lumière artificielle ou naturelle. Autrement dit de simples bains de soleil au moment où on est censé être en éveil alors que l'on fait sa nuit décalée permettraient de se resynchroniser.

Termes associés : jet-lag - gros dormeur - petit dormeur - maladie de Pickwick -
L'information ci-dessus apporte les éléments essentiels sur ce sujet. Elle n'a pas vocation à être exhaustive et tout comme les conseils, elle ne peut se subsister à une consultation ou un diagnostic médical.
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Article créé, modifié ou vérifié par
Médecin généraliste

Dernière mise à jour, le 20/06/2010
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