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Point de départ

L'hiver sous nos latitudes, c'est bien sûr le froid, avec tous ses effets souvent insoupçonnés sur l'organisme. Mais un aspect moins connu est le confinement chez soi pour se protéger des baisses de température : appartements surchauffés, mal ventilés sont à l'origine de bien des problèmes.

Les effets immédiats du froid sur l'organisme

Les effets secondaires au froid

  • Pour se protéger du froid, on se couvre, ce qui est indispensable, mais on se confine chez soi. ce confinement entraîne plusieurs problèmes liés à la mauvaise ventilation des locaux : si les pièces ne sont pas régulièrement aérées l'air se charge en humidité, ce qui favorise le développement des acariens et des moisissures, toutes deux responsables de phénomènes d'allergie .
  • A l'inverse, l'air peut devenir très sec, en cas de chauffage électrique par résistance chauffante ou de brûleurs au gaz ou au fioul. La sécheresse de l'air aggrave ou déclenche des phénomènes comme les crises de laryngite chez les enfants, ou des inflammations de l'arbre respiratoire.
  • Le confinement est à l'origine également d'une plus grande transmission des virus respiratoires d'une personne à une autre. L'absence de ventilation augmente la concentration en virus dans l'air expiré, ce qui favorise les contamination interhumaines.
  • Certains médicaments, du fait qu'ils perturbent certaines fonctions de l'hypothalamus , peuvent aggraver l'effet du froid. En effet la dépression du système nerveux central qu'ils entraînent, diminue les réflexes de frisson qui permettent de provoquer de la chaleur. Parmi ces médicaments, les neuroleptiques , les benzodiazépines, certains somnifères comme les barbituriques.
  • D'autres médicaments, notamment certains antihypertenseurs, agissent sur les vaisseaux en réduisant la circulation, périphérique et donc peuvent aggraver les troubles circulatoires entraînés par le froid : alpha bloquants (Médiatensyl®, Eupressyl®…), inhibiteurs calciques (Amlor®, Caldine®…), inhibiteurs de l'enzyme de conversion Captopril®, Renitec®, Preterax®…), antagonistes des récepteurs de l'angiotensine II (Kenzen®, Pritor®, Atacand®…)
  • Les dérivés nitrés accélèrent la déperdition de chaleur lors de l'exposition au froid.
  • D'autres médicaments comme certains antiarythmiques ou certains antiépileptiques (Gardenal®, Neurontin®, Epitomax®…) peuvent moins bien parvenir aux organes intéressés (coeur, cerveau), en raison du froid.
  • Les personnes sous hormones thyroïdiennes pour une hypothyroïdie , doivent tenir compte du fait que le froid accroît les besoins en chaleur, et donc nécessitent des doses plus importantes le cas échéant. ce point doit être vu avec le médecin.


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Termes associés : froid - gelures - refroidissement - confinement -
L'information ci-dessus apporte les éléments essentiels sur ce sujet. Elle n'a pas vocation à être exhaustive et tout comme les conseils, elle ne peut se subsister à une consultation ou un diagnostic médical.
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Article créé, modifié ou vérifié par
Médecin généraliste

Dernière mise à jour, le 28/05/2010
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