Fracture du fémur
Le traumatisme (fracture) du fémur est très douloureux.
Dès qu’il existe une déformation importante de la cuisse, avec une attitude vicieuse, le diagnostic ne pose pas de problème.
Si un médecin expérimenté est présent, est recommandé qu’il réalise une analgésie sédation ou un bloc plexique pour mobiliser et conditionner la victime.
Si la déformation n’est pas flagrante mais que l’attitude vicieuse et la douleur sont présentes, il peut s’agir d’une fracture du col du fémur (plus rare chez les gens jeunes) ou d’une luxation de hanche.
Étant donné la fréquence des fractures du fémur, la méthode de prise en charge dit « Pépin » justifie d’être décrite.
Elle peut être utilisée sur les pistes de ski pour installer un accidenté dans un matelas à dépression. Elle peut être également réalisée en expédition pour déplacer et conditionner une victime sur un plan dur de fortune (échelle avec sac à dos sous les genoux).
Conditionnement et réduction basée sur la méthode Pépin avec un matelas coquille.
Tracter fermement la cuisse dans l’axe en joignant les deux mains derrière les genoux
Glisser le matelas sous le blessé.
Sangler position genoux fléchi.
Luxation de la hanche
C’est un traumatisme heureusement plus rare dont les symptômes
ressemblent à ceux de la fracture du fémur. En inspectant la cuisse, on
peut se rendre compte qu’il n’y a ni déformation ni augmentation du
volume de la cuisse. Par contre la rotation externe du membre évoque
soit une fracture du col du fémur soit une luxation de la hanche.
Ces
deux traumatismes ne peuvent qu’être évacués car il est très difficile
de réduire sur le terrain une luxation de hanche même avec de puissants
sédatifs. De plus, sans radiographie il est difficile de faire la
différence avec une fracture du col du fémur.