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SRAS : des réponses à vos questions

SRAS : des réponses à vos questions

Quels sont les signes de la pneumopathie atypique (SRAS) qui doivent alerter ?

Les signes qui suivent n'ont de valeur que si vous revenez d'un pays touché. Ces signes sont par ordre décroissants de gravité :
  • En premier lieu l'association de toux, fièvre supérieure à 38° et gène respiratoire.
  • En second lieu l'un ou l'autre de ces signes isolés ou deux par deux.
  • En troisième lieu un seul de ces signes, associé à d'autres comme maux de tête, courbatures ou fatigue. Ces 3 situations imposent de prendre contact avec le Samu (le 15).
  • Comment se transmet la pneumopathie atypique ?

  • Par simples postillons (conversation rapprochée, toux, éternuements).
  • Une équipe d'Atlanta évoque également une transmission indirecte par l'intermédiaire d'objets manipulés par la personne contaminée.
  • Comme pour la grippe, la transmission par les mains (mouchage puis serrage de mains par exemple), est hautement probable. D'où la nécessité de se laver les mains fréquemment.
  • La contamination par des liquides biologiques (sang, sécrétions génitales...) serait possible, mais pas encore prouvée.
  • Une personne en période d'incubation peut- elle transmettre le SRAS ?

  • Rien n'a pu être prouvé dans ce domaine jusqu'à présent. On peut donc penser que non.
  • Toutefois la mesure préventive de surveillance pendant 10 jours après le retour d'un pays où sévit l'épidémie reste valable.
  • Existe t-il un moyen diagnostique pour le SRAS ?

  • Non, actuellement il n'existe pas de sérodiagnostic , le virus en cause n'étant pas formellement déterminé.
  • Toutefois la technique de PCR (Polymérase Chain Reaction) effectuée en direction du Coronavirus s'est révélée positive sur plusieurs personnes atteintes, rendant probable l'atteinte par ce virus.
  • L'Institut Pasteur effectue des recherches dans ce sens.
  • Y a t-il un traitement préventif du SRAS ?

  • Non aucun avant de partir.
  • La seule prévention est l'hygiène.
  • Y a t-il un traitement curatif pour le SRAS ?

  • Les mesures ne sont pas spécifiques et consistent en une réanimation respiratoire et cardiaque pour les personnes atteintes lorsque des signes graves apparaissent.
  • Les médicaments antiviraux semblent inefficaces.
  • Les antibiotiques ne sont employés qu'en cas de surinfection, mais en aucun cas d'emblée.
  • Les masques sont-ils utiles pour éviter d'être contaminé par la pneumopathie atypique ?

  • En France il ne sont pas nécessaires dans la vie courante, sauf si une personne est atteinte. Dans ce cas le port du masque chirurgical est obligatoire, ainsi que les masques de type FFP2 (ou à défaut FFP1) pour le personnel soignant au contact d'une personne atteinte.
  • Dans les pays touchés, le port d'un masque chirurgical est indispensable pour toute personne atteinte ou suspecte, de façon à ce qu'elle ne contamine pas son entourage et le personnel soignant. L'entourage et le personnel soignant doivent porter obligatoirement un masque FFP2 ou FFP1.
  • Je reviens d'un pays touché le SRAS, mais je n'ai aucun signe ?

  • Simple surveillance (toux, fièvre, gène respiratoire ou essoufflement)
  • Pendant 10 jours.
  • Je reviens d'un pays touché par le SRAS et j'ai des signes ?

  • Prendre immédiatement contact avec le médecin (dans l'heure qui suit).
  • Si celui-ci n'est pas disponible, contactez le Samu (le 15).
  • En attendant, isolez-vous à plus de 2 mètres de votre entourage et portez un masque ou un tissu protégeant votre nez et votre bouche.
  • Ne vous rendez pas directement à l'hôpital. Suivez les conseils de votre médecin ou du SAMU.
  • Quelqu'un de mon entourage revient d'un pays touché par le SRAS ?

  • Les règles de surveillance pendant 10 jours s'appliquent de la même façon.
  • Le port d'un masque et l'isolement ne sont pas nécessaires, sauf en cas d'apparition de signes. Je reçois des produits en provenance d'un pays touché ...
  • Les virus sont en général très fragiles et ne supportent pas un contact à l'air libre pendant plus d'une heure. Le risque est donc théoriquement nul.
  • Toutefois la prudence exige en cas d'apparition des signes, de contacter un médecin.
  • Quelle est l'évolution de la pneumopathie atypique ?

  • 10 à 20 % des personnes atteintes nécessitent d'être mises sous réanimation cardio-respiratoire.
  • On a recensé vers la Mi-Avril 2003 2960 personnes contaminées dans le monde dont 119 décès.
  • On peut donc considérer que même si cette maladie fait peur, d'une manière générale son évolution est très favorable.
  • Certaines personnes sont-elles plus prédisposées que d'autres à attraper la pneumopathie atypique ?

  • Non a priori.
  • Toutefois, les personnes atteintes ou décédées l'ont été plus particulièrement parmi le personnel soignant.
  • Il semble que seul un contact rapproché (moins de 2 mètres) et prolongé (vie commune) avec une personne infectée présente un risque.
  • L'information ci-dessus apporte les éléments essentiels sur ce sujet. Elle n'a pas vocation à être exhaustive et tout comme les conseils, elle ne peut se subsister à une consultation ou un diagnostic médical.
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    Article créé, modifié ou vérifié par
    Médecin généraliste

    Dernière mise à jour, le 06/09/2011
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