Quelles sont les conséquences du cannabis sur le cerveau ?
Troubles de
mémoire
Mort de certaines cellules de la région de l'hippocampe (c'est la même zone qui en se dégradant provoque la
maladie d'Alzheimer .
Diminution de la capacité à s'organiser, à gérer son temps.
Difficulté pour la coopération avec les autres, liée à une modification du
jugement avec sensations exacerbées, parfois euphorie.
Diminution de l'activité.
Multiplication par 4 du risque de maladie mentale grave, en particulier la consommation fréquente peut faire décompenser un état paranoïaque ou schizophrénique (une seule prise prise peut suffire à induire des
troubles du comportement chez des personnes fragiles).
Multiplie par 2,7 le risque d'accident de la route. Il est en outre responsable de 20% des accidents de la route.
Multiplie par 3 le risque de délinquance violente.
Il peut provoquer des "flash back" : souvenirs qui surviennent soudain et qui mettent dans le même état que lors de la consommation. Ce phénomène peut survenir jusqu'à 3 semaines après la dernière prise, parce qu'il reste fixé tout ce temps dans le tissu cérébral et les tissus graisseux.
Il altère 49
gènes qui se trouvent sur les
chromosomes des neurones.
Y a t-il un risque d'accoutumance au cannabis ?
Oui. La dépendance est surtout psychologique, puisqu'on recherche les mêmes effets agréables obtenus.
Mais elle est aussi comportementale : on se réfugie dans le shit dès la survenue d'un problème ou pour se donner un petit "coup de pouce".
Enfin elle l'est un peu également au plan pharmacologique : le tabac utilisé pour fumer le haschich entraîne une dépendance. Il devient donc tentant de rajouter au tabac dont on est dépendant pharmacologiquement à cause de la nicotine, du shit dont on n'est pas dépendant pharmacologiquement, mais psychologiquement et comportementalement.Le cannabis est-il un passage vers les drogues dures ?
Normalement Non, si l'on considère que le tétrahydrocannabinoil (THC) le principe actif du et composant majeur du cannabis, n'induit pas d'accoutumance sur le plan strictement pharmacologique d'après les études faites.
Oui si l'on considère que ce besoin de shit est un moyen de fuir des réalités quotidiennes difficiles ou pour se donner un petit coup de pouce ou pour de la défonce. En effet, comme les effets diminuent avec le temps, la recherche du besoin de défonce peut amener à des drogues plus dures. Mais on voit au c'est plus une question de personnalité que de la drogue elle-même. Un fumeur occasionnel, qui a une consommation festive, et qui est bien dans sa tête, a peu de risque de passer aux drogues dures; sinon, c'est déjà révélateur d'un mal-être. Dans la drogue, quelle est la différence entre un produit licite et illicite ?
Le cannabis , l'héroïne , la
cocaïne , l'ecstasy ou le LSD sont des drogues illicites : le code pénal en interdit la production, la vente ou la détention sur soi ou à son domicile. Leur usage est également sanctionné.
Les
médicaments psycho-actifs (anxiolytiques ,
somnifères , et antidépresseurs) sont des produits licites prescrits par le médecin sur ordonnance. D'autres comme certains
antitussifs contenant de la codéine ou les
amphétamines sont des médicaments licites dont on peut utiliser les effets secondaires en vue d'une
toxicomanie. Par ailleurs, l'automédication qui est faite sur bon nombre de ces produits est dangereuse mais licite.
L'alcool et le tabac sont des produits licites, consommés librement, dont la vente est autorisée mais dont l'usage est timidement réglementé. Le tabac a pourtant été classé récemment parmi les drogues dures, comme l'héroïne. L'alcool provoque aussi de graves dépendances, mais les facteurs personnels ont une plus grosse part de responsabilité.
Quelles sont les peines encourues pour la possession,l'usage ou la vente de drogue ?
La France a signé la convention de 1998 qui prévoit de réprimer la possession ou l’achat de drogue (quelle qu’elle soit) pour son usage personnel.
Certains pays font la distinction selon le produit (tolérance pour le haschich par exemple) et selon le contexte d’usage (public qui est interdit ou privé qui est toléré).
En France cette distinction n’existe pas et donc l’usage ou la possession sur soi ou à son domicile de stupéfiants (quels qu’ils soient) expose à une peine de 1 an de prison. En effet cela contrevient à l’article L. 628 du code de la Santé Publique.
Dans la pratique quotidienne, pour les consommateurs, tout dépend du type de substance et de l’usage plus ou moins intensif qu’on en fait. Les procureurs ont alors plus un rôle d’orientation sanitaire et sociale qu’un rôle répressif.
Par contre, les dealers, les revendeurs, les trafiquants s’exposent à des peines très lourdes qui peuvent aller jusqu’à la réclusion à perpétuité et 5 Millions d’Euros d’amendes (articles 222-34 et suivants du nouveau Code Pénal).