Avant le voyage
- Vérifier l'état des vaccinations de l'enfant.
- Vérifier sa capacité à donner son sang à l'enfant en cas de transfusion sanguine.
- Consulter le médecin référent en cas de traitement particulier.
- S'assurer que l'enfant est assuré pour le rapatriement.
- Préparer l'enfant au voyage. S'assurer de ses motivations : en deçà d'un certain âge, il n'est pas évident qu'il prenne autant de plaisir au voyage en montagne que ses parents.
De petites excursions préparatoires sont indispensables pour se faire une idée des capacités physiques et psychologiques de l'enfant.
Pendant le voyage
- Fractionner les étapes.
- Augmenter le nombre de collations.
- Ne pas dépasser les limites d'endurance de l'enfant qui sont nettement moindres que celles de l'adulte.
- Utiliser le jeu pour agrémenter les longues marches (devinettes, chansons, charades…).
Les
avis sont partagés quant à la plus grande sensibilité de l'enfant au
mal des montagnes. Chez l'enfant, il peut se manifester de façon
classique par des maux de tête et des troubles digestifs, mais il peut
également se traduire par une instabilité de caractère et des phases
d'hyperagitation perturbant le sommeil.
Si l'on déconseille d'emmener des petits de moins de deux ans au-delà de 2000 mètres,
on considère que l'enfant plus âgé répond aux mêmes critères
d'acclimatation et aux mêmes thérapeutiques que l'adulte.
L'important
est de ne pas s'évertuer à vouloir faire de son enfant un prodige de
l'alpinisme en lui affligeant des sanctions physiques de surentraînement
qu'il ne désire peut-être pas.
Il est conseillé d'attendre au
moins l'âge de 12 ans pour l'ascension du Mont Blanc et de patienter
jusqu'à 18 ans pour tenter un sommet andin ou himalayen.