Définition
L'hypobarie est due à la baisse de pression atmosphérique qui s'accentue au fur et à mesure que l'on s'élève.
Mécanisme
L'atmosphère qui entoure la calotte terrestre est composée d'une première couche appelée troposphère, puis d'une deuxième couche plus épaisse et plus éloignée, la stratosphère. La tropopause est la fine zone qui sépare ces deux enveloppes.
La pression de l'air que nous respirons résulte du poids de l'air contenu dans cette épaisse couche. Et nous avons vu que celle-ci varie avec la latitude : 7 000 mètres au niveau des pôles et près de 18 000 mètres à l'équateur.
Plus on s'élève, moins la colonne d'air au-dessus de notre tête est importante, plus la pression atmosphérique diminue.
Effets sur l'organisme
La baisse de pression à l'extérieur des organes creux mous (comme le tube digestif) ou durs (comme les sinus) entraîne leur dilatation et leur distension.
De même, l'hypobarie peut modifier et perturber les échanges des secteurs liquidiens ou gazeux partiellement perméables (vaisseaux, cellules).
Ces contraintes physiques peuvent être à l'origine de troubles douloureux ou gênants (flatulences, douleurs abdominales, otalgie, douleurs dentaires, sinusite) surtout en cas de variation de pression brutale (téléphériques).
Elle participe à la survenue des œdèmes pulmonaires et cérébraux tant redoutés en haute altitude.
En résumé
Plus on s'élève et plus on se rapproche des pôles et plus la pression atmosphérique baisse.
Plus la pression atmosphérique baisse et plus les corps se dilatent.
Les variations d'altitude et de pression sont mieux supportées par l'organisme si elles sont lentes et progressives.